Fiche-métier : Comment devenir Fiscaliste ?

Le Fiscaliste fait partie du corps de métier : droit justice

Le domaine juridique, fiscal et contentieux sont les domaines d’élection du fiscaliste. Expert en la matière, il prodigue conseil et assistance aux entreprises. Au cours de ses missions, il s’assure, tout comme l’avocat fiscaliste, que les entreprises respectent les normes fiscales, nationales ou internationales, en vigueur.
Orfèvre en la matière, il sait jouer avec les textes en vigueur pour permettre aux sociétés de réduire leurs taxes.

Précision et diplomatie

Ses compétences sont précieuses lorsqu’une entreprise entreprend une opération importante comme une restructuration ou une fusion. Il est également l’interlocuteur de l’administration fiscale, pour le compte de l’entreprise. Ainsi, lors d’un contrôle, il sait trouver les arguments pour limiter les contentieux ou les redressements…
Le fiscaliste se doit de connaître sur le bout des doigts les dernières dispositions en vigueur et les utiliser au mieux. Ce qui suppose pour lui d’actualiser en permanence ses connaissances dans un univers particulièrement évolutif.

Compétences/Qualités requises pour exercer ce métier

Les formations à suivre pour devenir fiscaliste

Pour devenir fiscaliste, il faut posséder une formation juridique spécialisée, de niveau Bac+5. Les diplômes les plus courants sont : un master en droit fiscal des affaires, master de sciences du management, master de comptabilité, contrôle et audit, ou encore un diplôme de fiscalité internationale.

Pour devenir avocat fiscaliste, il faut obtenir le CAPA, certificat d’aptitude à la profession d’avocat. Pour le passer, il faut être titulaire d’un master en droit, droit fiscal de préférence.

Les débouchés de ce métier

Les débouchés sont réels sur le marché de l’emploi, non seulement en tant que salariés, mais également dans les cabinets conseils ou en profession libérale.

On trouve des fiscalistes salariés dans les entreprises qui réalisent au minimum 300 millions d’euros de chiffres d’affaires en moyenne. Elles ont bien compris que ces experts sont désormais des vecteurs de profits significatifs.

L’avocat fiscaliste exerce dans les grandes structures de cabinet où le travail d’un dossier se fait généralement à plusieurs. La tâche se trouve répartie entre les associés spécialisés dans ce domaine.

Évolution professionnelle

Au sein d’une entreprise, un fiscaliste peut, avec l’expérience des années, briguer un poste de directeur juridique et fiscal. Il peut aussi faire évoluer sa carrière en prenant des fonctions à l’international. Autre voie possible : rejoindre un cabinet d’experts en fiscalité.

Quel est le salaire d’un fiscaliste ?

Un(e) fiscaliste débutant(e) gagne entre 2 600 et 4 000 € bruts par mois en entreprise. L’avocat(e) perçoit des honoraires libres, fixés en accord avec son client. Sa rémunération varie selon l’activité, la renommée et la localisation du cabinet.

Les salons pour bien s’orienter

Code(s) ROME: K1903

Code(s) FAP: L5Z91

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.