Fiche-métier : Comment devenir Traducteur Reviseur ?

Le Traducteur Reviseur fait partie du corps de métier : communication

Le traducteur traduit, révise, adapte et relit des documents diversifiés et complexes provenant de domaines très variés : technologie, droit, histoire, arts, littérature, économie, finance, informatique, politique, sciences, sport… Au quotidien, il transpose des propos ou tout type de texte dans une autre langue sur des documents ou auprès d’interlocuteurs (par exemple, un public mal voyant, mal entendant) et/ou contrôle la qualité des textes rédigés ou traduits.
Ses connaissances culturelles et linguistiques sont larges et réactualisées régulièrement pour pouvoir assurer ses missions. Sa tâche est facilitée par le développement récent d’outils informatiques d’aide à la traduction.

Compétences/Qualités requises pour devenir traducteur réviseur

Les formations pour devenir traducteur réviseur

Pour accéder au métier de traducteur, il faut au minimum cinq ans d’études. Après une licence en ou en , les futurs traducteurs poursuivent soit en école de traduction, soit en masters universitaires. Certaines écoles privées ou publiques donnent accès à ce métier. Le concours d’entrée est en revanche très sélectif et nécessite au minimum la maîtrise de trois langues vivantes dont le français. Les longs séjours à l’étranger et une spécialisation bien ciblée dans un domaine technique ou éditorial sont des atouts de taille.

Les débouchés du métier

Depuis quelques années, nous assistons à un boom des échanges internationaux : les besoins en traduction augmentent de plus en plus. Et le développement des NTIC (Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication) contribuent à cette croissance des besoins.
Le métier de traducteur peut s’exercer en télétravail ou au sein d’agences spécialisées en traduction qui emploient, le plus souvent, des traducteurs débutants. Les tribunaux, les organisations internationales et les ministères (postes accessibles généralement sur concours), les maisons d’édition, les sociétés de production audiovisuelles et les grands groupes multinationaux font également appel à ces professionnels.
A noter que les postes salariés sont rares car c’est une fonction souvent externalisée.

Évolution professionnelle

Indépendant, le traducteur se spécialise, développe et fidélise sa clientèle. Le traducteur salarié peut évoluer au sein de sa structure en s’ouvrant à d’autres services tels que la communication interne ou le web ou la rédaction technique. Au sein d’un service de traduction, il pourra selon les opportunités devenir coordinateur linguistique, chef de projet en traduction ou responsable de pôle traduction par exemple.

Tout savoir sur le salaire d’un traducteur réviseur

Le salaire du traducteur/de la traductrice varie considérablement en fonction de la nature des supports et du secteur de spécialisation. Il gagne entre le smic et 3 500 € bruts par mois.
Le traducteur indépendant facture au mot ou à la page. Il peut facturer selon la rareté de la langue et du délai. Son salaire n’est pas fixe. Certains traducteurs facturent jusqu’à 45 centimes le mot ou proposent un tarif journalier.

Les salons pour bien s’orienter

Librairie SARL Suscosse Joël

Code(s) ROME: E1108

Code(s) FAP: U0Z80

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