Fiche-métier : Comment devenir Commissaire Priseur ?

Le Commissaire Priseur fait partie du corps de métier : art

Lors d’une vente volontaire, le commissaire priseur ne se contente pas uniquement de vendre les objets de ses clients, il doit effectuer un vrai travail de recherche. Ce maître des enchères est en charge de l’inventaire de tous les biens qui lui sont soumis, estime leur valeur afin de fixer leur prix de vente de départ. Il détermine également leur origine, la date, le style et l’artiste. Il doit ainsi constituer un catalogue pour la vente, organiser et diriger les enchères.

Liquidation, succession

Lorsqu’il est amené à travailler pour l’État, cet officier public et ministériel nommé « commissaire priseur judiciaire » assure alors les ventes des biens saisis par les autorités lors de faillites ou redressements judiciaires. Il effectue également des expertises pour les tribunaux et participe aux liquidations judiciaires.

Compétences nécessaires pour devenir commissaire priseur

Pour devenir commissaire priseur, il faut être détenteur d’un double diplôme, l’un en droit et l’autre en histoire de l’art, en arts appliqués, en archéologie ou en arts plastiques. L’un de ces deux diplômes doit être de niveau bac +2, et l’autre de niveau bac +3. Cette double qualification permet de se présenter à l’examen d’accès au stage de commissaire priseur qui est obligatoire et très sélectif. Les épreuves orales et écrites sont d’ordre juridique et artistique. À l’issue de ce stage rémunéré de deux ans, un certificat de bon accomplissement est délivré aux candidats par le Conseil des Ventes lui permettant d’effectuer des ventes volontaires.

Mais il n’est pas rare que les aspirants poursuivent leurs études jusqu’au Bac+5 avant de s’inscrire au concours. Par exemple, le proposé par l’ école d’art et de culture permet également d’approcher le métier. Ce titre dispensé en un an, accessible après un Bac+4 et certifié par l’État niveau 1, développe une double compétence en art et en management.

La formation permet notamment d’acquérir des connaissances dans les domaines suivants :

 Environnement professionnel du marché de l’art ;

 Commercialisation des œuvres et des objets d’arts ;

 Management et entrepreneuriat ;

 Connaissance des outils juridiques, administratifs et financiers spécifiques au secteur.

Le parcours pédagogique s’articule tout au long de l’année autour des compétences à mettre en œuvre pour aboutir à la réalisation d’un projet professionnel.

Pour Khadijia, titulaire de ce MBA : « L’école en général, et mon MBA en particulier m’ont apporté beaucoup en matière de culture générale. Mon cursus m’a également permis de découvrir le monde professionnel et les échanges avec les professeurs, riches, denses et intenses, m’ont largement préparés à affronter le monde professionnel. »

Les débouchés du métier de commissaire priseur

Le commissaire priseur peut décider de s’installer à son compte ou d’intégrer une maison de ventes. Pour diriger des enchères judiciaires, le commissaire priseur doit passer un autre examen d’aptitude à la profession de commissaire priseur judiciaire comprenant 3 épreuves orales de 30 minutes.
Mais les postes sont très convoités et rares. Ce secteur d’activité est devenu très concurrentiel en raison de l’internationalisation du marché. Les commissaires priseurs s’associent de plus en plus pour affronter leurs concurrents étrangers.

Évolution professionnelle du commissaire priseur

Le commissaire priseur peut devenir officier ministériel. Cette nomination est réalisée par le garde des Sceaux. Il peut également évoluer vers un poste .

Le salaire du commissaire priseur est calculé en fonction de ses honoraires et du type de vente qu’il organise. Sa rémunération oscille entre 56 000 € et 80 000 € bruts par an.

Les salons pour trouver sa formation de commissaire priseur

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Librairie SARL Suscosse Joël

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